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La recherche sans fin…

Malgré les changements dans le vignoble, Pierre n'était pas satisfait des premières tentatives de son vin, ressentant une légère déconnexion du lieu et un sentiment sans fin que quelque chose n'était pas le même que ce qui s'était passé auparavant. C'est alors qu'une rencontre fortuite avec un sommelier et œnologue local, Jacques Néuport, va changer le cours du travail au domaine d'Overnoy. M. Néuport montrera à Pierre les voies de l'emblématique gourou du vin naturel du Beaujolais Jules Chauvet. À partir de là, aucun additif n'a plus jamais été utilisé dans la cave et l'utilisation de dioxyde de soufre a été complètement arrêtée. Pierre s'est concentré uniquement sur le terroir, la singularité et la précision à partir de ce moment, tout comme son grand-père l'avait fait auparavant. Cela reste le focus jusqu'à ce jour.

L'oeuvre cruciale d'Emmanuel Houillon

Aucune histoire de Pierre Overnoy n'est complète sans une remarque sur l'œuvre indélébile d'Emmanuel Houillon. Manu, comme on l'appelle affectueusement, est arrivé chez Pierre en tant qu'apprenti viticole et œnologique en 1990, ses parents étant clients de Pierre. Après sept ans de scolarité et de travail aux côtés d'Overnoy, il est embauché comme salarié. Au fil des ans, les deux avaient formé un lien incassable, certains disent plus comme père et fils qu'autre chose. En 2001, à l'âge de 63 ans, Pierre Overnoy prend sa retraite. Emmanuel Houillon et son épouse Anne sont depuis aux manettes, même si Pierre n'est jamais loin des vignes ou des dégustations en cave. Houillon non seulement poursuit le travail appris aux côtés d'Overnoy mais apporte au Domaine des idées fraîches et courageuses que Pierre admire.

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